L'Inquisiteur.

Race : Humain.
Nom : Keln.
Prénom : Adrian.
Surnom : L'Inquisiteur. (à tord, car ceux qu'il a tué sont simplement des personnes ayant d'autres croyances, et non des hérétiques comme il l'affirme.)
Sexe : Masculin.
Sexualité : Hétérosexuel. Il a fait voeu de chasteté.
Âge : 38 ans.

Métier : Clerc.
Compétence : Ses nombreux voyages à travers le monde lui ont fait développés des capacités de Cartographe.
Équipement : Adrian est lourdement équipé pour un ermite : une épaisse côte de mailles cachée par un fin manteau décoloré et déchiré qui lui arrive jusqu'aux chevilles ; des bottes en cuir usées ; un lourd marteau, pesant dans les quinze kilogrammes, qu'Adrian doit porter à deux mains lors d'un combat (au repos, il le traine à terre ou il le porte sur son épaule) ; il a également un bouclier attaché au dos, mais il ne s'en sert qu'à de rares occasions ; un épais livre de prière est accroché tel une sacoche (le livre est accroché à une bande de cuir qui va du cou jusqu'à la taille) ; il a un casque de fer qu'il met uniquement lors des combats, il passe le reste du temps dans ses bras ou dans son sac ; enfin, il porte des gants et des chausses en cuir.

Description Physique : Imposant et inflexible, voilà ce qui pourrait caractériser Adrian. En effet, son entrainement militaire qu'il effectua avant de se tourner vers la religion l'a profondément marqué, tout comme la discipline imposée par son père. Les muscles de ses bras et de ses jambes sont assez développés, à force de manier les armes lourdes et de marcher à longueur de journée. Ses cheveux sont bruns, mais l'âge fait qu'ils
commencent à devenir gris. Lorsqu'il utilise certains sortilèges, ses yeux bleus foncés s'illuminent et deviennent totalement bleus ciel.
Description Morale : Pas qu'il est intolérant, mais plutôt... exigeant. Il n'admet pas que l'on croit à autre chose que son dieu. Il y a consacré sa vie, ses prières, son temps. Sa foi a fait de lui un fanatique qui par le passé
à tué pour des questions de religions, d'où son surnom d'Inquisiteur.
Après toutes ces années à n'avoir que pour compagnie son dieu, sa manière de s'exprimer avec les autres s'est dégradée. La discipline imposée par son père a été quelque peu oubliée, mais
celle qu'il apprit durant le temps où il fut militaire, elle, n'a pas disparue.
Il ne fait aucune distinction entre les races. Nous sommes tous égaux devant les dieux.
Adrian a néanmoins une certaine sympathie envers ceux qui le respectent, lui et ses choix, et admire la puissance, même celle de l'ennemi.

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- Furie vengeresse.
Sortilège venant plus inconsciemment que par choix, Adrian rentre dans une colère brutale.
Ses yeux s'illuminent, ses mains peuvent projeter des éclairs et sa force est décuplée.
Cet état ne dure pas très longtemps, mais durant cette durée, Adrian est incontrôlable, aussi bien par les autres que par lui même.
- Main invisible de l'Inquisiteur.
Adrian tend son bras dans une direction ou vers une personne.
Alors, une main invisible apparaît et fais ce qu'ordonne le clerc.
Elle possède la force des bras d'Adrian et son utilisation monopolise un bras (il fait les gestes et la main invisible les reproduit à distance).
"Un moyen comme un autre d'être cruel." Adrian
- Soins sacrés.
Adrian touche une blessure et prononce une incantation.
Une aura lumineuse entoure alors cette blessure et elle guérie petit à petit.
Adrian peut tenir jusqu'à 5 soins sacrés en même temps, pas plus.
"Après la bataille... pour ceux qui vivent encore..."Adrian.
- "Retournez dans les ombres !".
Adrian lève son marteau vers le ciel. Ses yeux et la "tête" du marteau s'illuminent et le clerc.
Les nuages emplissent le ciel et des arcs électriques viennent s'abattre sur la zone ciblée par Adrian.
Après l'usage de ce sortilège, l'Inquisiteur ressent une faiblesse physique et doit se reposer pour récupérer.
"Efficace contre les hérétiques..." Adrian.

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Vous êtes un passant curieux qui a soif de connaître la vie des gens.
Alors que vous passiez dans une taverne, vous apercevez un homme à l'air pensif.
Vous l'abordez et vous faites rapidement les présentations. Son nom est Adrian.
Après quelques supplications et quelques bières, il vous raconte son histoire...

« Eh eh, alors jeunôt, on cherche à connaître le vieux Keln ? Alors écoute bien...
Je suis né il y a trente-huit ans pas très loin de Dametra. J'étais le fils d'un tyran et d'une femme pieuse, mais impuissante face à mon père.
Mon père, ce pleutre, n'a pas tardé à me faire rentrer ses principes et sa soi disant discipline ! Il me battait, me privait du peu de chose auxquelles j'avais le droit. Faut dire que son père était pareil, tant mieux si je ne l'ai pas connu. »
Il s'interrompt pour boire sa chope et en commander une autre.
« Qu'est-ce que je disais déjà ? ... Ah oui, donc mon père m'a montré en détail ce qu'était un tyran. Ma mère, quant à elle, essayait de faire son possible afin de réduire mes "punitions".
Vers mes huit ans, elle m'a fait découvrir cette merveilleuse chose qu'est la religion en me racontant un peu tout ce qu'elle savait, j'en ai pas gardé grand chose à vrai dire, eh eh !
Mais je m'étais attardé sur un dieu en particulier, celui de la guerre et de la sagesse. Ma foi grandissante me permit de résister de plus en plus à mon père et j'ai développé des... pouvoirs.
Quand j'avais un peu plus que mes seize ans, le tyran, qui ne se doutait jusque là de rien, venait de comprendre que j'avais accédé à ce qui me permettrait de le dépasser en force, et il assassina ma mère, pensant que c'est elle qui m'apprenait tout. »
Son visage qui était jusque là plutôt souriant, peut-être l'effet de la boisson, devînt triste, mélancolique.
« Quel idiot c'était, il avait tué une innocente, une de plus.
Enfin bon, c'est du passé et j'ai eu ma vengeance. Donc après l'assassinat, mon père m'a envoyé passer mon service militaire, comme s'il croyait que j'allais devenir comme lui. Eh ben nan, au contraire, ça a renforcé ma haine et m'a appris comment me battre. C'est là bas que j'ai appris la maniement du marteau, le même que celui-ci ! »
Il pointa son regard vers l'énorme masse sur laquelle il s'appuyait, une superbe arme dorée et ornée de multiples gravures.
« Un bijou parmi toutes les armes que j'ai vu jusque là. Forgée par un excellentissime forgeron d'Asteria. Enfin, là n'est pas le sujet.
Un soir où les gardes avaient un peu picolés, j'ai discrètement assommé deux droits de mes "collègues" et j'ai pris la poudre d'escampette.
Le lendemain, à l'aube, j'étais chez moi et j'ai à mon tour tué mon père. J'avais vingt-et-un ans, j'ai l'impression que c'était hier. »
A nouveau, l'expression de son visage changea.
« J'ai eu ma revanche et j'ai vengé ma mère ce matin là. Mais je n'avais plus nul part où aller. J'étais fatigué par mon voyage et si quelqu'un passait et voyait le massacre, je serais mort en ce moment.
J'avais pris deux, trois affaires importantes à mes yeux, notamment l'argent de mon père, qui n'avait à priori aucune difficultés financières, ce livre de prière que je porte toujours, et quelques parchemins et babioles.
Depuis, j'erre dans les contrées de Cyanusia. J'en ai fais des voyages. En cours de route, j'ai fais fabriquer cette masse avec l'argent que j'avais récolté et j'ai survécu grâce à la générosité des gens et à l'argent des hérétiques, et ils sont nombreux ceux que j'ai tués. Mais j'ai promis de me... contrôler lorsque je suis en ville.

D'ailleurs, en feriez-vous partie, de ces hérétiques ?»
Son histoire se finit sur ces paroles qu'il prononça d'un air sinistre, en souriant. Il finit la chope qu'il avait commandé et s'en allant en vous saluant amicalement.

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Spoiler:

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